- crasserie
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⇒CRASSERIE, subst. fém.Vx et fam.• Eux, les sales pingres, ils distribuent, quoi? ... du pain d'ouvrier... (...) Est-ce pas honteux... des personnes si riches? ... Même que la Paumier, la femme du tonnelier, a entendu un jour Mme Lanlaire dire au curé qui lui reprochait doucement cette crasserie : « Monsieur le curé, c'est toujours assez bon pour ces gens-là! ».MIRBEAU, Le Journal d'une femme de chambre, 1900, p. 40.B.— Bassesse morale. Dîner ce soir chez Feydeau, il nous fait un horrible tableau de la crasserie et de la muflerie du prince Napoléon (GONCOURT, Journal, 1865, p. 148).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1807 (MICHEL, p. 56 : Crasserie n'est pas français); 1867 (E. ABOUT, L'Infâme, II ds A. DARMESTETER, Création actuelle de mots nouv., Paris, 1877, p. 98). Dér. de crasse1; suff. -erie. Fréq. abs. littér. :4. Bbg. DARM. 1877, p. 98.
crasserie [kʀasʀi] n. f.❖♦ Vx. Avarice sordide.0 Eux, les sales pingres, ils distribuent, quoi ? (…) du pain d'ouvrier (…) Est-ce pas honteux (…) des personnes si riches ? (…) Même que la Paumier, la femme du tonnelier, a entendu un jour Mme Lanlaire dire au curé qui lui reprochait doucement cette crasserie : « Monsieur le curé, c'est toujours assez bon pour ces gens-là ! »O. Mirbeau, le Journal d'une femme de chambre, p. 42.
Encyclopédie Universelle. 2012.